Problème de « gushing » ou « surmoussage »
On a (presque) tous vécu ce moment de solitude en ouvrant une de nos bières brassées avec amour qui ; soit remplir notre verre à 90% de mousse ; soit nous repeint le plafond et la table à la seconde après l’ouverture de notre bouteille.
Voici une vidéo que j’ai faite lorsque j’ai ouvert une de mes vieilles bières de Noël brassée il y a une année et demie. On peut voir que la réelle réaction de gushing n’apparaît pas tout de suite à l’ouverture de la bouteille, mais quelques secondes plus tard…
Et avec une autre bouteille de ma fameuse bière de Noël je tente de la servir dans un verre à bière.
Le problème de gushing apparaît pour différentes raisons parmi lesquelles :
Quantité de sucre trop important à l’embouteillage pour la carbonatation.
Embouteillage trop tôt de ta bière alors que les levures n’avaient pas encore terminé leur travail dans le fermenteur. Pour cela, il faut bien mesurer la densité finale pour réduire la probabilité que cela arrive.
Contamination et infection de ta bière lors des différents processus soit durant le refroidissement, la fermentation (avec le dry hopping par exemple) ou enfin à l’embouteillage.
Si la température de fermentation est trop basse, les levures vont prendre plus de temps pour faire leur boulot. En n’observant plus de « glouglou » dans le barboteur, tu risques d’embouteiller en pensant que tous les sucres fermentescibles ont été « mangés » par les levures. Mais une fois que tes bouteilles seront à température ambiante et fermées, la fermentation repartira de plus belle et c’est le gushing assuré.
Essaye d’avoir le moins de résidus possible dans ton moût quand tu embouteilles en transférant par exemple ton moût dans un autre fermenteur pour le sucrage.
Si tu as des conseils supplémentaires à partager afin de réduire ce problème de gushing, n’hésite pas à le partager dans les commentaires.
Mais avant, cette dernière vidéo d’une bière que j’avais brassée en extérieur il y a 1 année. C’est geyser assuré avec celle-là 😅